Beatrice Baumann (1973 – Suisse-Berne) Mouvement et Luminaire 
Béatrice Baumann est diplômée de la Schule für Gestaltung, Bern, en 1994. Est une artiste indépendante depuis plus de vingt ans. Son travail se rapproche du style art déco, par ses lignes épurées, le mouvement et la répétition de motifs géométriques.
Dans ses œuvres, le mouvement occupe une place fondamentale. La forme ne figure rien de particulier, elle est le mouvement même, le flux de la vie. Les couleurs sont chaudes afin de capter le regard de l’observateur et le fixer dans le mouvement. Les lignes magnétiques gondolent, les pulsations s’accélèrent, les ondulations se multiplient. Le rythme est ample, déployé, comme une partition musicale. L’énergie du monde se confond avec celle de l’œuvre.
Catherine Zumkeller (1960 Suisse – Bern) peinture
La peinture de Catherine Zumkeller est tout en mouvements, courbes ou ellipses. Elle aime représenter le corps humain, masculin ou féminin. Ce peut être aussi des personnages célestes.Ses toiles sont souvent le résultat de différentes techniques: craies, gouache, pastel, fusain, sanguine. Il y a chez elle un souci de lier, de mettre ensemble, d’unir.
Vit et travaille en Gruyères
Geneviève Schneeberger (Suisse) céramique

coupe, grès émaillé,
oxid. 1260°, H 28 cm, 2012
Vit et travaille à Lausanne
Ataollah Azizi (Afghanistan) peinture

Reflets, aquarelle,
28×37, 2012
Vit en Suisse depuis 1969. Ingénieur de formation, il peint et expose régulièrement depuis les années 80.
Il utilise principalement l’aquarelle dont il apprécie la transparence des couleurs. Il ne peint pas directement sur les lieux, mais d’après ses souvenirs, principalement des paysages de Fribourg et d’Afghanistan.
Dans la peinture d’Ataollah Azizi, deux influences se rencontrent, à savoir celle de la poésie et de la littérature persane (Dari) dont il s’imprègne quotidiennement et celle qui fait appel à son esprit cartésien d’ingénieur.
Patrick Savary (1958 Suisse-Fribourg) peinture

Patrick Savary
du soir au lendemain
acryl et huile s/toile,
80×80,2011
Patrick Savary étudie à l’Ecole des Beaux-arts de Lausanne et complète sa formation à Paris. En 1982, il établit son atelier à Yverdon-les-Bains et expose pendant plus de trente ans en Suisse, en France et en Italie. Il effectue également de nombreux voyages qu’il consigne dans ses Carnets de route.
Artiste en transit, en quête d’ailleurs, il nous emmène dans son univers poétique, transparent et lumineux. Il a une prédilection pour les paysages urbains solitaires, statiques, avec une présence humaine à peine suggérée. L’harmonie et la simplicité des formes structurent le tableau. L’ensemble nous donne l’impression d’un monde lisse, irréprochable. Il montre la perfection de l’instant présent, mais le mystère et la mélancolie du promeneur fissurent déjà l’œuvre.
Marcela Alatorre (Mexique) bijoux-verre ancien

Baden Baden – antique Venetian glass hand painted (very rare) – antique Murano glass- Agate – Coral
Marcela Alatorre est originaire du Mexique. Elle peint depuis qu’elle a dix ans. Après avoir exploré plusieurs formes d’art, dont la céramique et le batik (impression d’étoffes), elle étudie les relations industrielles à Londres et devient attachée commerciale dans l’artisanat et la joaillerie. Mais elle continue toujours à peindre.
Elle est fascinée par la couleur et tout son travail se base sur elle. Enfant, elle commence à s’intéresser à la couleur présente dans la nature mexicaine. Elle poursuit son exploration par le biais du verre et des bijoux.
Elle commence à créer ses propres bijoux il y a dix ans. Elle reçoit aujourd’hui de nombreuses commandes de bijoux sur mesure. Elle observe la personne, la couleur de ses yeux, de ses cheveux, et trouve les pierres qui lui iraient le mieux.
Ghahraman Hormozi (Iran) « une identité – forte – de couleurs et de formes » 
Né en Iran, il s’installe à Fribourg en 1975, d’abord pour y étudier les sciences économiques. Dès les années 1980, il s’intéresse à la peinture en voyant sa mère peindre.
Il peint en autodidacte un monde imaginaire entre abstraction, figuration suggérée et une dose d’humour. Ainsi, il ne se réfère à aucun courant ou style artistique en particulier. Il ose toutes les couleurs et toutes les formes. Il nous emporte dans un monde de féerie qui exalte la vie. Il nous présente un monde onirique, peuplé de formes humoristiques. Il y a la nature : beaucoup d’arbres, des chemins sinueux bordés de champs et des maisons. Ce joyeux désordre est habité par une harmonie. Son œuvre nous fait sourire sans que l’on sache exactement pourquoi.
Vit et travaille à Fribourg
Yvan Menétrey (1947-2015 /Suisse-Fribourg) 
Peint en autodidacte depuis 20 ans.
Passionné par l’Humain, il trouve son thème de prédilection dans le portrait, avec une prédilection pour les clowns. Il dessine directement sur la toile et utilise l’encre de chine et l’acrylique. Il ose la couleur pour accentuer le caractère de ses personnages
Mathilda Raboud (1969, Suisse – Fribourg) sculpture – céramique

Mathilda Raboud
Envol,
Grès noir, H 58 cm
les sculptures en terre de Mathilda Raboud: des personnages, avec des ailes, une auréole et des expressions aussi variées que le plus intime de l’être peut contenir de sentiments et d’émotions.
Certaines de ses sculptures sont destinées, selon la terre utilisée, à l’extérieur, dans un jardin potager ou d’agrément.
Vit et travaille à Villaz-St-Pierre
Doris Fankhauser (1959-Suisse-Zürich) « chant.champ »

Doris-fankhauser
acryl, pigments, sable
100×100
Formation aux Beaux-arts de Zürich. En 1989, l’année de la chute du Mur, elle passe plusieurs mois à Berlin dans un atelier tout en suivant des cours aux Beaux-arts. Elle commence à exposer en Suisse en 1991.
Sa démarche s’apparente au mouvement de l’abstraction lyrique. L’artiste exprime ses émotions par les couleurs et les reliefs, en évitant les représentations réelles, afin d’apporter plus de lyrisme à l’abstraction.
Pour son exposition – « chant. champ » – l’artiste propose une vision large de la nature. Sa peinture évoque non seulement les champs de tournesols ou de blés, mais aussi les champs magnétiques ou électriques, de même que les champs visuels. Sa peinture évoque aussi la musique, le chant des sphères : l’artiste joue avec des sons, exercice qu’elle pratique souvent dans l’écriture de ses poèmes en langue allemande.
Doris Fankhauser est membre du réseau de femmes écrivaines. Elle publie la 1ère fois en 1993.
Vit et travaille à Fribourg